Selon le palmarès de l’IRB (indice relatif du bonheur) il fait globalement bon vivre dans les villes du Québec ! Bien que Montréal figure avant dernière du classement, son IRB est de 75,10/100 ce qui est appréciable pour une grande ville mais toutefois moindre comparativement à la ville de Sainte Julie qui figure en tête du classement avec un IRB de 82,70 remportant ainsi pour la deuxième fois le titre de la ville la plus heureuse du Québec !
Il est intéressant de découvrir sur le site de l’IRB les facteurs entrant en ligne de compte comme le fait d’être propriétaire, le salaire, le statut social, familial, professionnel… Le niveau d’éducation est une caractéristique ayant une forte influence, par exemple il y a un écart de 4 à 5 points inférieurs entre les personnes ayant un diplôme de secondaire 5 versus les personnes ayant un diplôme universitaire. La notion de possession semble importante dans les critères du bonheur, cela mettrait il en évidence la prédominance de l’avoir sur le être ou sa corrélation directe, pas si sur ?
Ces aspects peuvent être relativisés avec l’exemple de Montréal puisque l’on apprend selon l’étude qu’il y a le plus faible taux de propriété 34% vs 60% environ. On y trouve également le plus haut taux de chômage 9,2% vs 7 % pour le Québec, ou encore la plus haute proportion de personnes à faibles revenus. On pourrait rajouter la plus haute concentration d’immigrants ou de familles monoparentales. Ces aspects sont toutefois à replacer dans un contexte de grande ville (la 2ieme plus importante dans le monde à l’échelle de la francophonie) Vivre bien sans toutefois posséder semble malgré tout possible, de plus la note de 75,10/100 reste toutefois appréciable.
Un des éléments importants apparaissant dans cette étude concerne la relation entre le bonheur et l’information. En effet les villes apparaissant en tête du palmarès (ste Julie, Repentigny, Rimouski) partagent ce point commun en plus des aspects socio démographiques avantageux. Celles ci accordent une place prépondérante à l’écoute de leurs concitoyens mais aussi possèdent la volonté de répondre à leurs besoins et attentes.
Peut on rêver d’une prise en compte directe de l’aspect bonheur de l’individu dans la gestion des villes ? Des initiatives comme l’IRB ou encore le prochain forum social de Montréal qui se tiendra en juin œuvrent grandement à faire évoluer les mentalités, et comme souvent ce sont les idées qui semblent farfelues ou ridicules qui bien souvent font bouger les choses, reste à savoir les mettre en œuvre, sur ce point tous les espoirs sont permis !
Pour en savoir plus et connaitre votre propre IRB lire ceci. Pour connaitre l’intégralité du classement aller ici