Ce n’est jamais agréable de se prendre un ’’ticket’’* quand on retrouve son ’’char’’**. Et ce n’est surtout pas une grosse couche de neige qui va empêcher les agents de la ville de Montréal à faire leur travail. Alors quand un québécois retrouve ce charmant morceau de papier sur son pare brise, le juron est lâché naturellement et c’est… ’’tabarnak’’. L’équivalent en français serait ’’Put……’’ ’’fais ch…’’ (bip) ’’ta race’’ et autres expressions du genre toute aussi poétique. Cependant dans la belle province, une bonne partie des jurons est blasphématoire en relation avec l’église catholique. En France on est plutôt dans le sexe (con***, salope, garce) ou la scatologie, pour ça je vous laisse deviner… Le juron ’’tabarnak’’ fait référence au tabernacle d’Église qui est un mobilier, un socle, abritant le ciboire contenant les hosties. D’ailleurs au passage ’’ostie’’ est également un juron dérivé de Hostie… Il ne m’est jamais arrivé de voir un québécois très en colère contre une autre personne, mais sachez que si pour une quelconque raison vous l’avez énervé et qu’il vient vers vous en criant ’’tabarnak’’ alors un conseil: prenez la poudre d’escampette !
*Char: expression québécoise signifiantt voiture
**Ticket: est l’expression québécoise signifiant se prendre une prune une amende une contravention
***Con: est un mot vulgaire qui désigne à l’origine le sexe de la femme, voir la définition sur Wikipédia